Jour 1, vendredi soir :

Déjà la quatrième édition pour le festival de metal Bridge to Hell, événement musical désormais incontournable pour tous les amateurs de musique saturée dans la Drôme et au delà !

Et même si cette année l’attente semble avoir été moins longue, grâce à la venue de la Warm-up Hellfest en Avril (cf notre compte-rendu complet ici), le public ne cache pas son enthousiasme et sa satisfaction en cette fin d’après-midi.

On ne change pas une formule qui fonctionne, on retrouve donc avec plaisir le site des Moulinages à l’espace Soubeyran de Crest dans une configuration globalement identique aux autres années. Il faut dire que le lieu se prête bien à un événement de cette envergure, avec son grand parking à proximité et sa grande salle.

Niveau concert, 4 groupes sont au menu chaque soir (dont Anemia, le gagnant du tremplin 2023 en ouverture du samedi), avec cette année encore un tremplin pour 3 groupes locaux le samedi après-midi (nous y reviendrons un peu plus loin).

C’est une constante depuis la toute première édition, l’équipe de bénévoles présente sur le site fait montre d’un professionnalisme exceptionnel, que ce soit au niveau de l’entrée, de la buvette, ou de l’accueil des artistes et festivaliers.

Les retours seront d’ailleurs, une fois de plus, dithyrambiques quant à la qualité de l’organisation et à l’implication de ces bénévoles. Bravo à eux !

Arrivée sur le site et première visite de la salle.

Si on retrouve de nombreuses décorations des années précédentes (ah, ces réverbères lumineux ! Magnifiques !), ce qui contribue à l’ambiance unique du Bridge to Hell, on note cependant quelques ajouts, comme ce lustre géant qui tourne sur lui même dès l’entrée dans la salle.

On trouve également de nombreux stands variés : des artisans (tatoueur, blousons de cuir, objets artisanaux, t-shirts), le grand stand de merchandising des groupes, un stand pour les amis du Metaloïd festival qui aura lieu le 28 Septembre à Saint-Privat en Ardèche (à découvrir ici : clic !), ainsi que le stand du merch officiel du Bridge to Hell, qui s’est bien étoffé depuis l’an passé.

T-shirts, sweats, lunettes de soleil, mugs, badges, patchs, etc, l’amateur du BTH a de quoi trouver chaussure à son pied !

On trouve également cette année, pour la première fois, un stand de prévention animé par l’association « La Kabane ».

Une très bonne initiative, d’autant que les bénévoles se montreront aussi aimables que disponibles, notamment en proposant en fin de soirée de tester son taux d’alcoolémie avant de partir.

Vous pouvez visiter leur page Instagram, le solliciter ou les soutenir ici.

Enfin, signalons cette belle initiative avec la tombola de Zazou.

Zacharie, dit Zazou, est un courageux petit gars de 6 ans qui vient de nous quitter après un valeureux combat contre une leucémie.

Aurélie, membre de l’association La Boite en Metal (qui organise le festival), a eu l’idée cette tombola solidaire dont les bénéfices serviront à améliorer le quotidien des enfant hospitalisés.

Une très belle initiative qui a reçu un incroyable écho auprès de nombreux donateurs : des entreprises (lots divers à gagner), des groupes (on trouve de nombreux cds, affiches dédicacées, etc) et des festivals (avec plusieurs pass à gagner pour le BTH, le Plane R fest, Le Furios fest, Metaloïd, etc).

Franc succès donc pour cette belle initiative qui méritait d’être saluée, car de nombreux festivaliers ont joué le jeu.

Bravo et merci Aurélie !

Bien sûr, on a toujours accès au patio, aménagé pour l’occasion avec des food-trucks de qualité permettant de reprendre des forces et des bancs pour récupérer un peu entre les concerts et discuter entre amis.

Enfin, la buvette est toujours présente, achalandée cette année avec la bière artisanale de Nyons « Bivouak » et avec les désormais fameuses Bulles de break de Jaillance (clairette de Die à la pression, nature ou en cocktails), dont on avait profité lors de la Warm-up et de la fête médiévale.

On saluera à cette occasion l’équipe du bar, extrêmement sollicitée, mais répondant toujours présent avec sourire et efficacité.

La scène, quant à elle, attire déjà les regards avec ses deux grandes banderoles flanquées du logo BTH et son sound-system imposant.

Le show lumière sera d’ailleurs très pro tout le week-end, tout comme le son, puissant mais clair.

Là encore il convient de saluer l’excellent travail réalisé par l’équipe technique grâce à qui le niveau de qualité du son et de la lumière du Bridge to Hell n’ont rien à envier aux plus grands festivals.

Bravo donc à [SEB], association basée à Eurre (juste à côté de Crest) qui s’occupe avec brio de tout l’aspect technique du festival (scène, son, lumières) et qui abat un travail de très grande qualité depuis la première édition du BTH.

Il est donc environ 19h00 quand les portes ouvrent devant une file d’attente déjà imposante, et les premiers festivaliers rentrent tranquillement pour découvrir le décor version 2024.

On retrouve des têtes connues, et d’autre grimées, une bien belle tradition des concerts qui apporte une touche bigarrée au public !

On trouve également, parmi les tenues originales, un t-shirt assez génial ! Merci Tom pour la découverte !

Comme en 2023, on constate à la fois que le public revient d’une année sur l’autre (des liens d’amitié commencent à se créer entre les festivaliers, très bon esprit), mais également que de nouvelles personnes viennent pour la première fois au Bridge to Hell, preuve de sa pertinence et de son intérêt.

C’est devenu une tradition, en plus d’un très bon moment : les copains Audrey et Axel sont là et on se retrouve avec grand plaisir !

Photo souvenir incontournable !

En ce premier soir de festival, l’affluence est de 550 personnes, ce qui est un record pour le festival. Un record qui, comme nous allons le voir, sera rapidement battu…

Bravo à l’équipe de l’accueil, toujours sur le pont avec sourire et disponibilité !

C’est aux environs de 20h que Dukkha, premier groupe à fouler les planches de cette quatrième édition, monte sur scène. Le groupe Lyonnais, formé en 2016 et auteur de 2 albums, ne se laisse pas impressionner par l’enjeu et attaque son set avec conviction.

Influencée par des groupes comme Gojira ou Meshuggah, la musique de Dukkha alterne entre moments agressifs et passages plus calmes, permettant des respirations bienvenues.

« Vous pourriez être en train de regarder Netflix ou une série, alors merci d’être là ! » lance le vocaliste à l’attention de l’audience déjà nombreuse qui se presse contre la scène.

Malgré sa relative jeunesse, le groupe est carré, et l’expérience acquise notamment au Sylak et au Lion metal festival lui permet de remporter l’adhésion du public.

Bravo en particulier à Julien (chant), diminué à cause de problèmes physiques, mais qui a tenu la barre courageusement pendant ce set intense et habité.

Une très bonne entrée en matière, et une belle découverte.

Surprise de dernière minute de cette quatrième édition, l’inter-scène est assurée par DJ AWS, qui n’est autre qu’Etienne, le chanteur de Shaârgoth.

Très bonne idée de se faire ambiancer par DJ AWS, le bonhomme s’y entendant pour distiller des morceaux prenants dans un thématique indus fort à propos.

Et quel costume !

C’est au tour d’ACOD de prendre possession de la scène. Possession est d’ailleurs le mot juste, tant la musique du groupe Marseillais est noire et sombre, entre black metal et post metal.

L’ambiance se fait pesante au fur et à mesure que le combo délivre un set compact et dense, bien aidé par un son puissant et un lightshow prenant.

Les musiciens Marseillais ne ménagent pas leurs efforts et le public, en transe, répond comme un seul homme au black/death aux relents de Paradise Lost.

Un vrai bon moment de musique, longuement salué par les applaudissements du public qui raccompagne les musiciens après 45 minutes bien vite passées.

Il est environ 22h lorsque la tête d’affiche de la soirée monte sur scène.

Et d’entrée de jeu, Les Tambours du Bronx impressionnent, ne serait-ce que par le nombre de musiciens présents sur la scène (une quinzaine !) et par la rangée de bidons prêts à se faire maltraiter.

L’air de rien, le groupe, fondé en 1987, va doucement vers ses 40 ans (!), ce qui ne nous rajeunit pas ! Auteur d’une quinzaine d’albums (en comptant les live), et fort de plus de 35 ans de carrière, donc, le combo originaire de la Nièvre est parfaitement rodé à l’exercice scénique qu’il maitrise à la perfection, et cela se sent dès l’entame du set.

C’est donc sans problème que l’incontournable Stéphane Buriez (Loudblast), le vocaliste présent ce soir (habillé d’un t-shirt BTH, très délicate attention de ce grand Monsieur du metal Français), capte l’attention d’un public qui n’attend que ça, et lance les hostilités.

Le son est colossal, bien évidemment renforcé par la puissance des percussions.

Et quel groove de Francky Constanza (ex-Dagoba), batteur très visuel, qui tient la dragée haute aux percussions derrière son impressionnant kit de batterie.

Quelle prestation de ce groupe définitivement hors-normes !

Le public se sera d’ailleurs régalé, ainsi qu’en témoignent les nombreux commentaires post-concert et la foule qui se presse devant le stand de merch des Tambours du Bronx.

Après cette débauche d’énergie, il est temps d’aller visiter la buvette pour se rafraichir, toujours au son de DJ AWS.

Quoi de mieux pour clôturer cette première soirée qu’un peu d’indus ?

C’est donc à Horskh, actif depuis 2014, que revient cette tâche, et c’est motivé que le groupe de Besançon, monte à son tour sur scène aux environs de minuit.

L’ambiance est propice pour accueillir la musique du combo, mix entre metal, sonorités industrielles et électro.

Le groupe, dont le troisième album est sorti il y a quelques mois, est en place, et propulse son set avec efficacité.

On pense régulièrement à Marilyn Manson, Ministry, ou encore aux compatriotes de Shaârgoth, dont la musique n’est pas très éloignée.

La grande réussite de Horskh est de proposer une musique industrielle aux forts relents électros mais jouée live avec un batteur et une ou deux guitares (en fonction des morceaux), ce qui apporte un groove et une fraicheur supplémentaires, d’autant que les musiciens, à l’image de l’intenable Bastien Hennaut (chant, guitares, percussions), ne s’économisent pas.

Une très belle découverte, et une fin de soirée très réussie, qui voit le public prendre son temps avant de quitter la salle.

Il faut dire que la soirée a été belle et que personne n’a envie qu’elle s’arrête, chacun discutant autour d’un dernier verre.

Il est en outre très agréable de constater la proximité que le festival propose au public avec les musiciens, musiciens qui jouent le jeu à fond, à l’instar d’un Stéphane Buriez toujours décontracté et avenant qui discute ic avec Bastien sur le stand de Horskh.

Il est néanmoins temps pour nous de rentrer dans nos pénates afin de prendre un peu de repos avant la deuxième journée qui s’annonce… Exceptionnelle…

Jour 2, samedi :

Comme en 2023, l’après-midi du samedi est occupée par le tremplin du festival.

Le principe, rappelons-le, est de faire jouer 3 groupes régionaux sur une scène, avec accès gratuit pour le public, puis de faire voter ce dernier pour son groupe favori, le gagnant se voyant octroyer une place sur l’affiche de la prochaine édition du Bridge to Hell !

Une initiative qui avait beaucoup séduit les festivaliers l’an dernier, et qui a donc été reconduite cette année.

Pour cette secondé édition, place à une scène extérieure sur le skate-park municipal, à deux pas du festival, sous un temps changeant et frais.

Malgré un vent capricieux et des nuages omniprésents, la météo restera clémente et ne perturbera pas la fête sur le skate-park.

Pour cette deuxième édition du tremplin, place donc à Collapsus (rock/punk, Grenoble), Arthrosis (thrash/death, Marseille) et No Deal (heavy rock, Valence).

Bravo aux trois groupes, motivés et impliqués, pour leur prestations et leur enthousiasme qui ont régalé les plus de 200 spectateurs présents, un record !

C’est donc aux Grenoblois de Collapsus de lancer les hostilités de ce deuxième tremplin.

Le rock tonique du trio fait mouche assez rapidement auprès du public, et le chant en français permet de se régaler de quelques bons « maux », et même de faire danser les spectateurs en mode zombie !

Vient ensuite le tour d’Arthrosis, et le son se fait plus lourd et agressif.

Le combo propulse son thrash/death metal avec conviction et voit de nombreux spectateurs headbanger en rythme ! Il faut dire que le groupe est expérimenté et se montre très convainquant sur scène.

« Ok , on a fini de vous emmerder ! » annonce (après que le groupe ait fini de régler ses instruments) Yann, chanteur des Valentinois de No Deal qui prennent possession de la scène, remontés comme jamais.

Leur rock infusé au punk distille une énergie très rafraichissante et a tôt fait d’emporter l’adhésion du public.

Le moment tant attendu par les groupes (et le public!) arrive enfin, et au moment de faire les compte c’est No Deal qui remporte ce tremplin ! Bravo au groupe qui aura donc le privilège de jouer sur la scène principale l’année prochaine.

Ces trois groupes sont de grande qualité, et on vous invite chaudement à aller les écouter, les voir en concert et les soutenir, ils le méritent largement :

Collapsus

Arthrosis

No Deal

Bravo aux musiciens et à leurs équipes pour leur participation à ce tremplin et pour leur énergie ! Vous avez été incroyables !!

Retour à la scène principale, car un public très nombreux se presse déjà devant les portes de la salle. Ce samedi soir verra le record d’affluence du festival exploser, puisque près de 760 personnes auront fait le déplacement, preuve que les nombreux efforts conjoints (programmation, communication, venue d ela Warm-up Hellfest, etc) consentis par les équipes du festival auront été payants.

Les festivaliers découvrent ou redécouvrent avec plaisir le site du festival, boivent un verre à la buvette, visitent les différents stands de merchandising et échangent entre eux avec enthousiasme.

Il est 19h30, et c’est l’heure pour Anemia, vainqueur du tremplin 2023, de se frotter à la scène principale et au public qui est déjà très nombreux.

Le groupe valentinois est heureux d’ouvrir la soirée, mais également concentré et appliqué, conscient que c’est l’occasion pour lui de se faire connaître et de marquer des points.

Il propulse son deathcore sombre et rageur avec conviction.

La présence de deux vocalistes au sein du groupe permet des variations intéressantes, et la musique lourde et technique du combo remporte l’adhésion du public. Pas un mince exploit pour un si jeune groupe, par ailleurs très à l’aise pour demander un circle-pit avec beaucoup d’autorité.

Moment fort de ce concert, l’annonce du changement de batteur au sein du groupe, Adonis remplaçant Yann derrière les fûts en cours de set. Un très beau moment, et un beau symbole pour les musiciens.

Pour une première sur la grande scène du festival, Anemia s’en est très bien sorti et quitte les planches sous des applaudissements nourris amplement mérités.

Un groupe de grande qualité dont on n’a probablement pas fini d’entendre parler. A suivre de près…

Bravo à eux !

Comme la veille, le changement de plateau effectué de manière très efficace par des bénévoles remarquables (une constante du festival) est ambiancé par DJ Aws qui enflamme le patio.

Il est environ 20h30 quand Eight Sins, la nouvelle sensation hardcore française, foule à son tour la scène du Bridge to Hell.

« Enthousiasme » est un mot trop faible pour décrire l’attitude des Grenoblois, hyper motivés pour partager leur musique groovy et festive avec le public qui ne demande que ça.

L’énergie des musiciens, en plus d’être débordante, est, tout comme sa bonne humeur, particulièrement communicative, et de nombreux pogos se forment spontanément au son du hardcore de Eight Sins.

Le groupe ne s’économise pas et fait mouche, prouvant que sa réputation scénique est tout sauf usurpée.

Il fait dire que l’idée de balancer dans la foule des bouées géantes et de les voir valdinguer joyeusement pendant tout le set est plutôt rafraichissante !

Et que dire du final pendant lequel le combo invite de nombreux spectateurs à monter sur scène avec eux pour déclencher un circle-pit dessus au son de la subtile mais très efficace et à propos « Beer & moshpit » ?! Un moment d’anthologie !

Le groupe sort sous les applaudissements du public au son de « Fight to survive » de la BO de Bloodsport ! Vous avez dis culte ?!…

En un mot comme en cent, Eight sins a réalisé une prestation géniale, fait un carton auprès du public et s’impose comme le coup de cœur de cette édition !

A revoir très, très vite.

Après cette déferlante d’énergie, la buvette est prise d’assaut et chacun récupère des forces en attendant la venue de Nightmare.

C’est un plaisir et un honneur de recevoir ces vétérans du heavy metal français (on parle d’un groupe formé en 1979 tout de même!), et si le bassiste Yves Campion est le seul membre d’origine, le line-up 2024 ne manque pas de qualités.

Le heavy metal traditionnel de Nightmare fait son effet auprès du public, d’autant que Barbara Mogore, chanteuse du combo depuis 2022, est parfaitement en place et se révèle une vocaliste de premier plan.

Le groupe bénéficie d’un temps de jeu confortable et propose une setlist équilibrée qui ravit les festivaliers. Il faut aussi reconnaître que le groupe maitrise parfaitement son sujet et se révèle impeccable tant scéniquement que musicalement.

Il est un peu plus de 22h30 lorsque Nightmare prend congés du public sous des appalaudissments nourris après un concert plus que convainquant.

Le patio est un peu moins rempli que précédemment, car de nombreux festivaliers veulent être présents tout devant pour profiter du concert de Rise of the North Star, la tête d’affiche du festival, preuve que la notoriété du groupe ne cesse de progresser.

Les fans profitent du splendide décor japonisant installé sur scène pour l’occasion, avec lanternes et cerisier en fleur.

Alors quand aux environs de 23h le noir se fait dans la salle et que résonne l’intro musicale japonaise qui ouvre les concerts de Rise of the North Star, c’est la ruée vers la salle !

Le groupe entre en scène sous un tonnerre d’applaudissements et lance les hostilités pied au plancher avec l’imparable single « Showdown », hyper efficace.

Le son du combo est phénoménal, puissant mais clair, et le groupe est visiblement en forme et très motivé.

Il ne faut d’ailleurs pas longtemps pour que se déclenchent des pogos, circles-pits et même un wall of death d’anthologie.

Bien sûr, le look des musiciens est très étudié, et force est de reconnaître que ce style vestimentaire, renforcé par le décor et par le jeu de lumière très intelligent (notamment les lanternes) donne une saveur particulière au concert.

Rise of the North Star quitte la scène aux environs de minuit et demi après un concert très réussi, qui, à défaut d’un petit grain de folie qui aurait été appréciable, aura été d’un professionnalisme et d’une intensité à toute épreuve.

L’équipe de la Boite en Métal monte alors sur scène pour remercier le public, les bénévoles, les techniciens et les groupes présents tout au long du week end et reçoit une longue ovation ô combien méritée au vu du travail de titan abattu par cette équipe de passionnés.

Les spectateurs prennent leur temps avant de quitter les lieux, chacun échangeant avec passion autour d’un verre ou congratulant les musiciens présents aux stands de merchandising.

Quel week-end encore une fois !

C’est dans cette ambiance chaleureuse et bon esprit (comme toujours, aucun incident n’aura été à déplorer) que s’achève cette quatrième édition du Bridge to Hell.

Edition qui ara été celle de tous les records, puisque la fréquentation globale du Bridge to Hell a presque doublé depuis l’année dernière !

A l’heure des remerciements, comment ne pas saluer le professionnalisme des techniciens qui ont assuré une édition sans aucun problème, et en particulier des changements de plateaux d’une rapidité digne des plus grands ?

Bravo à [SEB] pour son implication, sa fidélité et la grande qualité de son travail.

De manière générale, le professionnalisme de l’organisation force une nouvelle fois le respect.

Car au delà des techniciens, les bénévoles, véritable cheville ouvrière de l’événement, n’ont une nouvelle fois compté ni leur temps ni leurs efforts pour proposer un festival d’une qualité professionnelle irréprochable. Merci à eux pour leur dévouement, leur efficacité et leur enthousiasme.

Merci également à la ville de Crest pour son soutien, ainsi qu’aux partenaires et mécènes, toujours plus nombreux, qui rendent cet événement possible.

Et enfin, merci aux groupes présents pour leur musique, mais aussi pour leur disponibilité aux stands de merchandising. Toujours agréable de rencontrer les musiciens, d’échanger quelques mots avec eux et de faire une photo souvenir.

Enfin, un immense bravo à l’équipe de La Boite en Metal pour ce festival !

Rendez-vous est donc pris pour la cinquième édition du Bridge to Hell qui aura lieu en 2025, et pour laquelle il se murmure que La Boite en Metal nous promet de grosses surprises…

Une chose est certaine : nous y serons !

Vega

Crédits photos : Vyking (Vega pour les compléments)

Enfin, un grand merci à l’incontournable Bernie, ostéopathe et fan de métal, qui apporte son soutien aux musiciens et à l’équipe technique avec enthousiasme et bienveillance.

Et qui a sauvé mon festival en me débloquant le dos !

Merci Bernie, à très bientôt !

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Kaosguards boss

Un passionné de metal complètement fou qui joue des coudes à tous les concerts.