L’album dont nous allons parler aujourd’hui est sorti il y a quelques mois maintenant, mais mérite néanmoins largement que l’on s’attarde dessus.
A moins que vous ne soyez un féru de rock progressif, il est fort probable que le nom d’AIRBAG ne vous dise rien.
Le groupe, formé en 1994 à Oslo, a mis 10 ans à publier son premier ep et 15 ans pour son premier album ! Heureusement, depuis, le rythme des parutions s’est un peu accéléré.
Le « A day at the beach » qui nous intéresse aujourd’hui est donc leur 5ème album, et si nous avons choisi de vous en parler aujourd’hui c’est qu’il est particulièrement bon.
Musicalement, l’influence principale du groupe saute rapidement aux oreilles : Pink Flyod.
C’est particulièrement vrai dans les soli de guitare (on croirait le final de « Into the unknown » joué par David Gilmour, tout comme « A day at the beach part. 2 »).
Cependant, le groupe a bien digéré cette influence et l’a agrémentée d’autres plus modernes, au premier rang desquelles on retrouve les britanniques d’Anathema (la montée en puissance du premier morceau « Machines and men » et ses guitares mordantes en est un parfait exemple).
On pense également aux allemands de Sylvan (le chant, certaines lignes mélodiques) ou encore aux compatriotes de Gazpacho (le feeling scandinave, le soin apporté aux ambiances).
En résulte un rock progressif faisant la part belle aux ambiances et aux développements instrumentaux, et tissant un pont entre rock classique et rock plus moderne.
La grande force d’AIRBAG étant d’arriver à concevoir des mélodies à la fois complexes et facilement mémorisables, de sorte que l’auditeur n’est jamais perdu malgré la longueur des morceaux (4 sur les 6 composants l’album dépassent les 8 minutes, dont 2 de plus de 10 minutes).
Si vous aimez Pink Flyod, Anathema, Porcupine Tree, et Blackfield (entre autres), jetez vous sur cet excellent album qui devrait vous enthousiasmer.
Un groupe à découvrir.
Vega
Date de sortie: 2020
Label: Karisma Records
Style: Rock progressif
Ecoutez ici
Un grand merci à Pierre Dachelet, puits de science du rock progressif, pour m’avoir fait découvrir cet excellent groupe (et beaucoup d’autres) !
Pierre, cette chronique est pour toi !